[dropcap]L’[/dropcap]Organisation des Nations Unies (ONU), l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont condamné toute prise de pouvoir par la force, exigé la libération immédiate d’Alpha Condé et le retour à l’ordre constitutionnel.
Pour le chercheur et directeur du Centre d’analyse et d’études stratégiques de Guinée, ces organisations ont raté l’occasion de ne pas piper mots à propos des évènements qui se déroulent dans notre pays.
‘’S’il y a un pays en Afrique où les gens n’ont aucune confiance aux institutions comme les Nations Unies, l’Union africaine et surtout la CEDEAO, c’est bien la Guinée. L’année dernière, malgré l’appel de l’opposition, de la société civile, pour amener la CEDEAO à condamner le putsch constitutionnel qui se déroulait à Conakry, personne n’a rien dit’’, rappelle Aliou Barry au micro de RFI.
Il affirme que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Gueterres, qui s’est empressé de condamner le coup de force, est un ‘’ami personnel de M. Alpha Condé. Tout le monde sait qu’ils étaient tous ensemble à l’International Socialiste quand il était au Portugal’’.
‘’Tout le monde sait le comportement de la CEDEAO. L’année dernière, des membres de la CEDEAO se font fait huer par les populations à Conakry’’, souligne-t-il, avant de déduire que ‘’ces institutions ont manqué une occasion de se taire. Leurs condamnations sont faites de façon diplomatique’’.
Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info
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