[dropcap]L[/dropcap]e président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) réaffirme qu’il est hors question d’assister au dialogue politique et social en cours dans notre pays alors le pouvoir continue de réprimer son parti et ses alliés.
Cellou Dalein Diallo continue de dénoncer ce qu’il qualifie d’injustice contre l’UFDG et ses collaborateurs
‘’Nous ne boudons pas le dialogue. Notre position, dans le contexte actuel, est claire. Nous ne pouvons pas dialoguer le couteau à la gorge. Notre victoire a été volée, on a perdu 58 personnes qui ont été tuées et ces crimes sont niés par le pouvoir. Nous avons beaucoup de prisonniers, nos bureaux et siège sont occupés par l’armée depuis le 18 octobre’’, regrette-t-il.
‘’Nos droits et liberté de voyager sont violés. Mon épouse, mes collaborateurs en liberté et moi, nous ne pouvons pas voyager. Alors, si on va au dialogue, c’est une forme pour Alpha Condé d’appliquer sa théorie consistant à dire ‘aidez-nous à récupérer nos voix’. Après, il dira qu’il a fait des concessions sur cette base-là’’, ajoute le président de l’UFDG.
Selon lui, ‘’on n’ira pas au dialogue dans ces conditions. Je sais que je suis d’accord avec l’ANAD sur ce point. Il faut que ça soit clair. Et comme on ne va pas au dialogue, on s’interdit même de commenter le cadre actuel. Si nos droits et libertés, on fera des propositions s’il y a lieu d’aller ou pas’’.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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