[dropcap]O[/dropcap]usmane Gaoual Diallo, Chérif Bah, Cellou Baldé et Abdoulaye Bah de l’Union des forces démocratiques de Guinée, détenus depuis 9 mois à la Maison centrale de Conakry, ont bénéficié d’une liberté conditionnelle, hier vendredi. Joachim Baba Millimono y voit une manœuvre de diversion du pouvoir d’Alpha Condé.
Le coordinateur adjoint de la cellule de communication de la formation politique de Cellou Dalein Diallo doute du bien-fondé de la libération des cadres de l’UFDG par le pouvoir de Conakry.
‘’Ils arrêtent des citoyens honnêtes, les accusent de fabrication d’armes de guerre, les enferment sans aucune forme de jugement pendant 9 mois et requalifient les charges à leur guise’’, dénonce Joachim Baba Millimono.
‘’Certains y perdent leurs vies. D’autres tombent malades ou voient leurs maladies s’aggraver par manque de soins…Ensuite, ils kidnappent des nouveaux, pour avoir dénoncé l’injustice. Et pour faire diversion, ils libèrent ceux qui avaient fabriqué des armes de guerre selon eux et leur trouvent des remplaçants numériques’’, ajoute-t-il.
Selon lui, ‘’nous ne nous réjouirons pas de cette semi-liberté dite conditionnelle. Une réflexion sans passion de la situation s’impose. La stratégie d’isolation communautaire mijotée par le clan dictatorial ne marchera pas’’.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.info
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