[dropcap]D[/dropcap]e nombreux militants et responsables de l’UFDG croupissent à la Maison centrale de Conakry. Ils sont poursuivis pour des faits de ‘’fabrication, détention, stockage d’armes de guerre, atteinte à la sureté de l’Etat’’. Cellou Dalein Diallo qualifie de grotesques ces charges.
Le président de l’UFDG accuse Alpha Condé de procéder à des règlements de comptes pour affaiblir son parti en maintenant ses collaborateurs en prison.
‘’Il (Alpha Condé) s’est livré à une campagne d’arrestation et de séquestration de nos militants, aussi bien à Conakry qu’à l’intérieur du pays. Il a arrêté des proches collaborateurs du président du parti, dont le vice-président Chérif Bah, Ousmane Gaoual Diallo, directeur de la communication, Cellou Baldé, responsables des structures du parti à l’intérieur du pays, Abdoulaye Bah, membre du bureau politique’’, regrette Cellou Dalein Diallo.
‘’Etienne Soropogui, pour le simple fait d’avoir rendu public les résultats des urnes, Ismaël Condé parce qu’il a adhéré à l’UFDG, Madic 100 frontière, parce qu’il a adhéré à l’UFDG. Ce sont des jeunes qui s’étaient rendu compte que la gouvernance d’Alpha Condé ne mènerait nulle part ce pays. Parce qu’ils ont estimé que la seule alternative pour la Guinée, c’était l’UFDG, Alpha Condé a décidé de les punir pour ce qu’il considère comme une trahison’’, ajoute-t-il.
Le président de l’UFDG regrette les conditions de détention de ses collaborateurs à la Maison centrale de Conakry.
‘’Aujourd’hui, ils sont en proie à des difficultés énormes. La plupart d’entre eux sont malades, ils ne bénéficient pas de traitement appropriés. La plupart d’entre eux ont été atteints de Covid-19. Chérif Bah est à Ignace Deen pour des problèmes cardiaques et Alpha Condé se permet de dire que ce ne sont pas des hommes politiques. Comment voulez-vous que le vice-président de mon parti et de mon directeur de communication ne soient pas un homme politique ?’’, s’interroge M. Diallo, qualifiant de ‘’grotesques’’ les charges retenues contre ces opposants.
‘’Il a inventé des infractions fantaisistes, grotesques : fabrication, détention, stockage d’armes de guerre, atteinte à la sureté de l’Etat, pour pouvoir se donner les moyens d’intimider, de détruire l’UFDG. Voilà ce que monsieur Alpha Condé a décidé d’attribuer à nos camarades comme infractions’’, déplore l’ancien Premier ministre.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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