[dropcap]L[/dropcap]e président de l’Union des forces démocratiques de Guinée(UFDG) a été amené à justifier les raisons de son silence face à l’actualité socio-politique des pays de la sous-région. Cellou Dalein estime que commenter certains sujets pourraient avoir des conséquences.
Selon le président de l’UFDG, ‘’pour ce qui se passe en Afrique de l’Ouest, je n’aime pas commenter ce qui se passe dans les autres pays. Lorsqu’on prend le Sénégal, la Côte d’Ivoire ou la Sierra Leone, il y a de fortes communautés guinéennes là-bas. Nous sommes trop proches et ce n’est pas décent de commenter ou participer aux débats politiques dans ces pays’’.
‘’Ce n’est pas bon qu’un leader sénégalais participe aux débats ici pour me soutenir ou soutenir Alpha Condé contre moi. Ce n’est pas normal parce qu’il y a tellement de conséquences qui peuvent en découler. C’est pour cela que je ne rentre pas dans les débats internes des pays limitrophes où il y a de fortes communautés guinéennes dont, certains sont mes militants’’, ajoute-t-il.
‘’Je ne suis pas un simple opposant, je reste le principal opposant en Guinée, même si un autre chef de file de l’opposition est reconnu. Si je m’implique dans le débat politique des autres pays limitrophes, ça peut avoir quelques conséquences’’, poursuit-il.
L’ancien Premier ministre précise que cela n’altère en rien son engagement à défendre les principales démocratiques. ‘’Je défends des valeurs comme la démocratie, l’Etat de droit, la protection des droits humains, la bonne gouvernance. Il y a eu des élections un peu partout en Afrique de l’Ouest. Au Burkina, le président Roch est à son deuxième mandat et je suis sûr qu’il va respecter son serment. Au Niger, je n’ai pas manqué de saluer la décision prise par le président Issoufou de respecter la Constitution de son pays’’, rappelle Cellou Dalein Diallo.
‘’Pour la Côte d’ivoire, je n’ai pas envie de commenter. Le président Ouattara avait désigné son dauphin, Amadou Gon Coulibaly qui malheureusement est décédé à quelques jours des élections. J’estime qu’il y avait un cas de force majeure, je ne commente pas’’, conclut le principal adversaire d’Alpha Condé.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.info
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