Dalein : ‘’Alpha Condé a une haine envers ma personne’’


[dropcap]L[/dropcap]e président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) a confié à 2STV qu’il a toujours œuvré  pour la paix dans notre pays. Revendiquant la victoire à l’élection présidentielle du 18 octobre, Cellou Dalein Diallo promet de ne plus se laisser faire.

Le président de l’UFDG déclare avoir toujours privilégié les intérêts de la Guinée avant les siens. Il accuse Alpha Condé de vouer une haine à son égard.

‘’Alpha Condé a une de haine envers ma personne. Je me suis toujours posé la question de savoir pourquoi il nourrissait tant de haine vis-à-vis de ma personne. Chaque fois qu’on m’a appelé au dialogue, je suis venu. Nous avons organisé plusieurs dialogues politiques à l’issue desquels des accords ont été signés. Il ne les a jamais respectés’’, rappelle Cellou Dalein Diallo.

‘’Je suis par nature un homme du dialogue et du consensus. Contrairement à ce qu’il essaie de dire et d’accréditer, je ne suis pas un homme violent. J’ai accepté beaucoup de choses pour éviter que le pays ne sombre dans des violences qui auraient pu déboucher sur la guerre civile. En 2010, personne ne pouvait admettre que j’ai perdu l’élection au deuxième tour alors que j’ai gagné dès le premier tour’’, ajoute-t-il.

‘’Malgré l’annulation des résultats de Ratoma, la plus grande circonscription électorale que je contrôle à hauteur de70 à 80%, j’ai obtenu plus de 40%. Pour la paix et l’unité de notre pays, j’ai reconnu les résultats. en 2015, j’ai vu qu’il fallait à Alpha Condé son second mandat. Il a organisé son coup KO. J’ai accepté, je n’ai même pas porté plainte à la Cour constitutionnelle. J’étais convaincu qu’on ne pouvait pas dépasser les deux mandats. Je me suis dit d’attendre 2020’’, poursuit-il.

Alors qu’il continue de réclamer la victoire à la présidentiel, le leader de l’UFDG annonce qu’il n’entend plus se laisser faire.

‘’Il a changé la constitution, alors qu’il n’en avait pas le droit. J’ai accepté d’aller aux élections, j’ai gagné dès le premier tour avec toutes les preuves à l’appui, mais il refuse et organise un autre hold-up électoral. Il réquisitionne l’armée et la police, investit les quartiers. On arrête des gens, tue mes militants, on me séquestre, occupe mes bureaux et le siège de mon parti. Je dois résister. Je suis dans une posture de résistance et de refus de l’arbitraire’’, avertit l’ancien Premier ministre.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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