Kabèlè Camara persiste et signe que Dalein est le ‘’candidat victorieux’’ à l’élection  présidentielle


[dropcap]A[/dropcap]lors que plusieurs responsables de l’UFDG sont dans le viseur de la justice, l’ancien  l’ancien ministre de la sécurité et de la protection civile a exprimé sa solidarité avec le parti de Cellou Dalein Diallo.

Maitre Abdoul Kabèlè Camara considère que Dalein est le ‘’candidat victorieux’’ à  l’élection du 18 octobre avant de qualifier de qualifier de violations des droits et libertés procédures judiciaires déclenchées contre Chérif Bah, Ousmane Gaoual Diallo, Abdoulaye Bah, Cellou Baldé et Etienne Soropogui.

‘’Durant toute ma vie, je me suis battu pour la défense des droits et libertés. C’est pourquoi, j’ai opté pour la magistrature après l’université Cheikh Anta Diop. En 1990, quand j’ai démissionné de mon poste pour regagner mon pays, j’ai opté pour le barreau’’, indique le président du Rassemblement guinéen pour le développement.

Aujourd’hui, dénonce-t-il, ‘’nous sommes face d’une violation fragrante des droits et libertés. Je ne peux pas rester indifférent. Hier, je me suis levé contre cette pratique. Aujourd’hui, je ne peux rester indifférent’’. C’est pourquoi, dit-il, ‘’je suis du coté de mon frère Cellou Dalein Diallo, de son parti et de ses alliés. Je suis là pour apporter à mon frère tout mon soutien et dire que le pays ne doit pas évoluer de cette manière’’.

‘’Nous sommes face à une dictature. Les gens sont arrêtés, on ne sait comment. Même quand un juge d’instruction est saisi, la première procédure, c’est juste une convocation pour se présenter devant un juge (…). S’il ne se présente pas à la date indiquée, celui qui a mandat d’accomplir la commission rogatoire rend compte au juge qui l’a mandaté et demande un mandat de comparution. Après, on décerne un mandat d’arrêt’’, renseigne-t-il.

Malheureusement, déplore-t-il, sans accomplir ‘’aucune autre procédure légale, on va directement chez quelqu’un dans sa famille, on le kidnappe et on l’amène directement à la police judiciaire. Ce sont des choses regrettables. Les lois de procédure pénale sont d’ordre public, on ne peut pas les violer. Quand on les viole, ça affecte toute la procédure’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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