SECURITE MARITME ET TRAITEMENT DE L’INFORMATION : L’ISMI OUTILLE LES RESPONSABLES CONCERNES DE 8 PAYS


PAR IBRAHIMA DIA

Dakar abrite du 19 au 24 novembre 2024 ,un stage de Formation organisé par l’ISMI sur le traitement de l’information et la conduite des opérations maritimes dans un cadre de l’action de l’etat en mer ( AEM ).Cette rencontre rassemble 24 participants provenant de plusieurs institutions notamment les marines nationales, MMCC,HASSMAR, AMSSA, le RSC Sud, RSC Nord, de huit  pays que sont le Bénin, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée-Conakry, la Mauritanie, le Nigéria et le Sénégal.

« La question de la sécurité maritime occupe aujourd’hui une place centrale
dans les stratégies des Etats côtiers, car elle touche directement aux
intérêts économiques, sociaux et sécuritaires de nos nations. Le golfe de
Guinée, bien que stratégique pour les échanges mondiaux, reste hélas un
point névralgique de la criminalité maritime mondiale. Malgré une
réduction notable des actes de piraterie ces dernières années, les défis
subsistent. Chaque jour, des incidents de pêche illégale, de trafic de
drogues, de clandestins embarqués ou de menaces terroristes rappellent
l’ampleur des enjeux auxquels nous sommes confronté » Mme Koffi Chantal, représentante du Directeur de l’ISMI lors de la cérémonie d’ouverture du stage de formation de responsables concernés par cette question ressortissants de pays de l’afrique de l’ouest . Elle ajoute que cette    formation  illustre parfaitement la mission de l’ISMI : développer des ressources humaines compétentes, capables de relever les défis complexes du domaine maritime et de contribuer à la construction d’une économie régionale sécurisée, sûre et durable. »
Pour  le Secrétaire Général de la Haute Autorité de Coordination de la Sécurité, de la Sûreté maritimes et de la Protection de l’Environnement marin (HASSMAR),l’action de l’État en Mer, que nous avons tous la responsabilité de garantir, repose sur trois piliers fondamentaux : la maîtrise de l’information maritime, la coopération interinstitutionnelle et la capacité de réaction face aux menaces et precise t-il que   piliers ne peuvent être consolidés qu’à travers une formation continue et ciblée. 
Prenant la parole M. Hervé Moussaron, Chef de projet de Coopération française, indique que cette formation vise à améliorer le partage d’information, être capable d’aller chercher l’information là où elle est disponible, de l’exploiter et de la transmettre à tous ceux qui en ont besoin pour conduire les opérations en bonne coordination entre états. 
Pour rappel , Cette formation durera  2 semaines et  vise à fournir aux participants des connaissances et compétences essentielles pour faire face aux enjeux croissants de sécurité et de sureté maritimes.
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