Le président appelle à une réforme radicale pour une administration publique moderne et efficace


 

Diamniadio, 20 janvier 2025 par infosdujour

 Lors de son discours d’ouverture de la Conférence des administrateurs et managers publics.    (Camp), qui s’est tenue ce    lundi          matin au Centre international de    conférences Abdou Diouf à Diamniadio, le président    de la République a dressé       un constat sans équivoque      de   l’état actuel de l’administration                      publique sénégalaise. Il a souligné la nécessité d’une réforme                profonde pour moderniser.       le      secteur public et en faire un            véritable moteur du développement au  service.           des citoyens.

Le chef de l’État a      d’abord reconnu l’existence d’une           administration républicaine,       mais a déploré    son manque de cohérence et sa tendance à rester figée          dans des   schémas obsolètes. « Nous        avons          une administration   républicaine   certes, mais qui manque de cohérence et est souvent figée dans       des.   schémas dépassés », a-t-il déclaré, soulignant que les réformes entreprises au cours des neuf premiers              mois de son mandat ont mis en lumière l’ampleur des défis à relever.

Le président       a ensuite    dressé un tableau alarmant      de.   la.  situation actuelle : « Nous faisons       face à un État contraint, dont les      marges de manœuvre financières et budgétaires n’existent quasiment       plus », a-t-il ajouté. Cette contrainte, selon lui, est exacerbée par l’évolution rapide de la réalité socio-économique, marquée par des défis          majeurs tels que la transformation numérique et l’essor de  l’intelligence                   artificielle.

Le chef de l’État a également critiqué l’inefficacité du secteur     parapublic, souvent en          confrontation     avec l’administration centrale et accusé de constituer un             poids budgétaire considérable              pour l’État. « Un secteur parapublic      qui fait souvent face à           l’administration centrale, budgétivore, et dont la contribution aux dividendes de     l’État reste trop faible », a-t-il précisé, appelant à une réévaluation de ce secteur       pour en optimiser les contributions.

Enfin, le président a insisté sur la complexité et les coûts élevés des services publics, qui, selon lui, freinent l’efficacité des politiques publiques. « Des services publics complexes et coûteux qui limitent l’efficacité des politiques publiques », a-t-il regretté, avant de plaider pour une transformation en profondeur du système administratif pour en améliorer la performance et la réactivité.

Dans un contexte mondial en pleine mutation, marqué par des avancées technologiques et de nouvelles attentes citoyennes, le chef de l’État a affirmé que            la réforme            de l’administration  est incontournable. Il a appelé à un changement radical pour que l’administration sénégalaise soit plus agile, plus innovante et plus en phase avec les besoins des citoyens.

Cette conférence, qui rassemble des responsables de        l’administration publique, des experts.               et des décideurs, constitue un moment clé dans la réflexion sur les.     réformes nécessaires à la modernisation.    du secteur          public             sénégalais.

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