par Ibrahima Dia
La structure des cadres du parti dirigé par l’honorable député Thierno Alassane Sall était face à la presse ce 25 mars 2025 pour se prononcer sur le projet de loi interpretative de l’amnistie proposé par le camp présidentiel .A ce propos , « La République des Valeurs » profondément assise sur son épine dorsale,réaffirme le « rejet »de l’abrogation partielle de la loi d’amnistie introduite par le député du parti au pouvoir ,Amadou Ba à l’Assemblée Nationale.
Les cadres sont fermes sur leur position et rappellent que leur leader Thierno Alassane Sall fût la première personne à introduire auprès de l’assemblée nationale l’abrogation totale de la loi d’amnistie pour que la lumière soit totalement rendue sur les “faits du 1 février 2021 au 25 février 2024” a introduit auprès du procureur de la République une plainte contre le pastef relative à l’indemnisation des victimes sans qu’aucune décision de justice ne soit rendue.Ils sont convaincus que le pouvoir peut tout à fait initier une abrogation solide, juridiquement fondée, avec une portée rétroactive assumée. Une telle abrogation, bien pensée, permettrait enfin que la lumière soit totalement faite, dans la vérité comme dans la justice », selon Abdoul Aziz Pouye qui souligne qu’ « au fond, cette proposition de loi n’est que le symptôme d’un malaise institutionnel plus profond »confirmé par l’incapacité du gouvernement d’apporter des solutions aux préoccupations et attentes du peuple .
Revenant sur le bilan de l’an 1de l’arrivée de PASTEF au pouvoir,les partisans de la RV jugent le bilan maigre à maigrement mitigé. Les promesses de rupture ont laissé place à des pratiques anciennes : clientélisme, confusion de leadership, opacité dans les décisions. La dissolution de l’Assemblée nationale en est l’exemple parfait : une décision tenue secrète 62 jours par le Conseil constitutionnel, du jamais vu »,signe -t-il.
Sur le plan économique, poursuivent -ils « un agenda 2050 annoncé en grande pompe, mais dont le contenu reste aussi vague qu’éloigné des réalités quotidiennes »;
« Une vision long-termiste, désincarnée et sans consistance, face à des défis immédiats »;
« Un discours d’anticipation grandiloquent mais creux, sans réponse aux urgences sociales »,signe Abdoul Aziz Pouye.
Ils ont aussi décrié une situation financière pire avec un « déficit budgétaire qui a triplé. Le budget 2025 a été adopté sans débat. Les mesures d’austérité ont été maquillées en « stabilité sociale »,dénonce -t-il.
Au plan de la justice les cadres déplorent » un système où « l’éthique et les libertés publiques, rien n’a changé. Pire selon lui : les dérives s’enracinent .
Pour terminer à l’endroit de l’opinion ils ont réaffirmé leur engagement à poursuivre ce combat pour la vérité, pour la justice, pour l’éthique républicaine,qu’ils ne abandonneront pas, car il est celui d’un peuple tout entier, pour sa dignité, sa mémoire, son avenir.