JOURNEES PORTES OUVERTES DU RFBS :  » Notre crédo, faire de la femme un pilier actif, reconnu, et influent en Afrique » selon Mme Diouf Adja Fatou Dieng sa présidente


par Ibrahima Dia
À l’occasion de la Journée Internationale de la Femme Africaine, le Réseau des Femmes Bâtisseuses du Sénégal (RFBS) a organisé, ce samedi 2 août 2025, une Journée Portes Ouvertes dans l’enceinte du college Immaculée Conception .Cette manifestation est placée  sous le signe de l’engagement, de l’innovation et de la solidarité féminine .La  structure a permis à 32 exposants gratuitement de proposer au public  une exposition de leurs divers produits
A  travers cette manifestation , l’Objectif visé est de mettre en lumière les réalisations des femmes bâtisseuses et renforcer leur participation au développement socio-économique du Sénégal. L’événement a permis d’initier des synergies, de valoriser des initiatives innovantes et de promouvoir des mécanismes concrets d’autonomisation économique.

 » Nous travaillons à faire de la femme un pilier actif, reconnu, et influent dans le processus de développement économique, social, culturel du Sénégal » a déclaré Mme Diouf Adja Fatou Dieng lors de l’ouverture des journées portes ouvertes .Dans un monde en mutation rapide, à l’aube d’une nouvelle ère, elle a souligné que l’Afrique est confrontée à des défis immenses, mais aussi à des opportunités historiques. Et parmi ces défis, il y a celui de replacer la femme au cœur des politiques publiques, au cœur de la production, de la transformation économique, au cœur des décisions.Mme Diouf Adja Fatou Dieng a insisté sur les valeurs de mères, éducatrices, entrepreneures, travailleuses sociales, mais aussi stratèges, bâtisseuses et penseuses avec leur taux de 50% de la population de notre continent. « Nous savons que la femme sénégalaise est présente dans tous les secteurs clés : dans le commerce, l’agriculture, l’artisanat, l’enseignement, la santé, les services. Mais nous savons aussi que son travail est trop souvent invisibilisé, sous-financé, et peu valorisé. À diplôme égal, elle gagne moins que son collègue masculin. À compétence égale, elle peine à accéder aux instances décisionnelles. Et pourtant, 70% des unités économiques informelles sont portées par des femmes, le potentiel est immense   » a -t -elle regretté.

Pour  bâtir un Sénégal fort, résilient, inclusif, la présidente suggere de  lever les freins structurels qui empêchent les femmes de réaliser pleinement leur potentiel. Ces freins sont connus : le manque d’accès au financement, le déficit criant d’infrastructures de garde pour les jeunes enfants, l’insuffisance de services de santé adaptés aux besoins spécifiques des femmes, le poids des normes culturelles patriarcales qui limitent l’autonomie juridique et économique des épouses.
 Pour rappel  ,la mission du Réseau des Femmes Bâtisseuses du Sénégal est de  fédérer les énergies féminines, porter des solutions concrètes, bâtir des ponts entre les institutions publiques, les bailleurs de fonds, les acteurs économiques et la société civile pour  une alliance stratégique et durable entre l’État, les institutions financières, les ONG
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