Par alpha Ousmane Ndiaye
Les autorités administratives, les services techniques et les acteurs locaux de Diourbel ont décidé d’intensifier la lutte contre la rage à travers la sensibilisation et la vaccination. Une rencontre présidée par l’adjoint au gouverneur chargé du développement, Djibril Diop, s’est tenue ce vendredi pour examiner les stratégies à mettre en place.
Maladie virale grave qui s’attaque au système nerveux central, la rage touche aussi bien les animaux à sang chaud que l’homme. Sa période d’incubation est en moyenne de six mois chez l’animal et de deux à huit semaines chez l’être humain.
Djibril Diop a demandé aux préfets des départements de Diourbel, Bambey et Mbacké d’élaborer des plans d’action coordonnés avec les services de l’élevage et les collectivités territoriales. Il a insisté sur la mobilisation communautaire, impliquant notamment les maîtres coraniques et les médias, et a appelé au respect strict de la réglementation.
La directrice régionale de l’élevage, Dr Mame Diarra Ndiaye, a recommandé la vaccination systématique des chiens ainsi que celle des professionnels de santé exposés, en particulier les vétérinaires. Elle a également mis l’accent sur l’importance du contrôle des chiens errants et des mesures d’hygiène.
Les éleveurs ont signalé une augmentation des attaques de chiens sur les troupeaux, avec des pertes importantes. De son côté, le vétérinaire Dr Ousseynou Diouf a plaidé pour une meilleure disponibilité des vaccins et pour le lancement d’une campagne de stérilisation afin de maîtriser la population canine errante et prévenir la maladie.
Les participants ont enfin demandé une réduction du coût du vaccin, tout en saluant les efforts déjà fournis par l’État.