Recit Ibrahima Dia
Téra Meeting contre l’intérêt vital national. Il n’a été qu’un spectacle creux, une façade pour masquer l’échec du pouvoir. Pendant que le régime s’enivre d’applaudissements, les vraies urgences s’enlisent : pouvoir d’achat en chute libre, inondations à Touba, Bakel, Dakar, jeunesse désœuvrée et sans perspective.
Le Premier ministre, censé coordonner l’action gouvernementale, s’est perdu dans la démagogie et la manipulation. Pendant que les Sénégalais attendaient des solutions concrètes pour la santé, l’éducation, l’emploi et la relance économique, il n’a offert que du vide et des slogans.
Des milliers de citoyens ont été déplacés, des moyens dilapidés, mais pour quel impact ? Aucun. L’agriculture, la santé, l’emploi des jeunes et l’économie nationale n’ont rien gagné. Cette mobilisation ne traduit pas un soutien populaire, mais un malaise social profond, une jeunesse fanatisée, trompée et désabusée, une bombe sociale silencieuse.
Quand un gouvernement n’a rien à offrir, il crée des façades : des meetings, des scènes et des applaudissements pour masquer les carences réelles. Mais sous cette vitrine, les effets sont néfastes : économique, social, politique, éthique et visionnaire.
Applaudir sa misère n’a jamais nourri un peuple.
Le Sénégal n’a pas besoin de parades. Il a besoin d’actes concrets, de relance économique, d’emploi pour la jeunesse et d’une gestion transparente des ressources naturelles. Les citoyens doivent se réveiller, exiger des réponses et ne plus se laisser manipuler par la ferveur artificielle.
À l’heure du bilan, c’est le Président Diomaye Faye qui devra rendre compte de ce vide et de cette illusion. Le peuple n’a plus besoin de spectacles. Il a besoin de vérité et de solutions.
Moussa Niang, Délégué National à la Vie Politique du Mouvement Guem Sa Bopp, Les Jambaars
