Les Nations Unies appellent les autorités à ‘’libérer immédiatement et sans condition’’ Foniké Mengué et Billo Bah


Les appels à la libération des leaders du FNDC Oumar Sylla alias Foniké Mengué et Billo Bah, se multiplient à travers le monde. Le porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme Thameen Al-Kheetan s’est fait entendre dans une déclaration publiée le 19 juillet 2024.

‘’Nous sommes extrêmement inquiets de la disparition de deux militants en République de Guinée. Oumar Sylla (alias Foniké Mengué) et Mamadou Billo Bah, leaders du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), un mouvement citoyen, ont été arrêtés par les forces de sécurité le 9 juillet dans la capitale, en compagnie de Mohamed Cissé, coordinateur FNDC à Matoto, Conakry’’, indique-t-il dans une déclaration.

Il précise que ‘’les rapports indiquent que leur arrestation a été effectuée avec violence et sans mandat d’arrêt.  Alors que Monsieur Cissé a été libéré le lendemain, le sort de Monsieur Sylla et Monsieur Bah reste inconnu, ce qui suscite des inquiétudes quant à leur détention arbitraire et à leur disparition forcée, et ce en violation du droit international des droits de l’homme’’.

Avant de souligner que ‘’le procureur général a déclaré publiquement qu’ils n’étaient détenus dans aucun centre de détention officiel. Nous avons également reçu des informations indiquant qu’ils ont été soumis à des actes de torture et à des traitements inhumains et dégradants’’.

Il invite les autorités de transition en Guinée à ‘’libérer immédiatement et sans condition les deux militants, à moins qu’ils ne soient formellement inculpés conformément aux procédures judiciaires établies, garantissant ainsi leur droit à une défense juridique adéquate’’.

Thameen Al-Kheetan estime que ‘’les autorités devraient également mener une enquête rapide et indépendante sur les circonstances de leur détention, de leur disparition ainsi que sur les informations faisant état de torture et d’autres formes de mauvais traitements’’, avant de souligner avec insistance que ‘’toute personne responsable de tout type de violation des droits de l’homme à leur encontre doit être tenue responsable’’.

Il affirme que ‘’les droits à la liberté d’opinion, d’expression et de réunion pacifique de tous les guinéens et guinéennes, y compris les militants de l’opposition, doivent être protégés’’.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info

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