Bah Oury aux guinéens : ‘’la situation est aujourd’hui difficile, mais avec l’aide de Dieu, les choses vont s’améliorer…’’


Le Premier ministre Bah Oury croit dur comme fer qu’il est possible de rester au pays et réussir sans s’aventurer dans l’immigration irrégulière à la recherche de l’Eldorado en Occident. Il affirme que la Guinée va changer de manière positive dans les prochaines années.

‘’L’immigration clandestine est un grand problème pour notre pays. Ce n’est pas simplement pour dire : ‘Ne sortez pas’. C’est la raison pour laquelle, il faut construire ce pays, un espoir pour que les jeunes gens sachent qu’ils ont un avenir ici. Certes, la situation est aujourd’hui difficile, mais avec l’aide de Dieu, dans quelques temps, les choses vont s’améliorer de manière substantielle’’, rassure le Premier ministre.

Il annonce que ‘’nous avons près de 3000 jeunes qui attendent d’être rapatriés du côté du Niger, 1200 du côté de l’Algérie, 400 en Egypte, des milliers qui sont dans les camps en Italie sans compter ceux qui sont aux États-Unis. C’est une hémorragie pour notre pays. Si la jeunesse ne croit pas en l’avenir du pays, s’expatrie comme si c’est une nouvelle traite qui est en train de s’opérer en 2024, c’est un sérieux problème’’.

Bah Oury se dit convaincu que ‘’beaucoup de gens m’écoutent. Je dois leur dire qu’avec l’aide de Dieu, d’ici 2 à 3 ans, vous allez voir qu’il y aura le reflux de ceux qui étaient partis. Parce qu’ils verront de manière effective que s’ils ne rentrent pas maintenant, ils seront en train de prendre du retard. La Guinée, dans les 4 années à venir ne sera pas comme elle se présente aujourd’hui’’.

‘’A celles ou ceux qui ont de l’ambition, restez, travaillez, prenez de la peine, des risques pour investir pour vous développer. Ceux qui sont partis, accusez le savoir et le savoir-faire pour être plus efficients lorsque vous allez revenir d’ici 4 à 5 ans’’, lance-t-il à l’endroit de ses compatriotes.

Le chef du gouvernement assure que ‘’la Guinée ne doit pas être un pays exportateur de main d’œuvre. Sur le plan agricole, il y a des chantiers extrêmement importants que nous allons lancer le plus rapidement possible pour mettre au travail nos entrepreneurs et inverser la logique purement d’importation que ce pays connait, pour produire sur place ce que nous devons manger. Nous n’avons le droit pour aller plaider les autorités indiennes en leur disant : ‘Permettez-nous d’acheter votre riz’. Ceci est une attitude qui n’honore pas la République de Guinée’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

00224 622 98 97 11/[email protected]



Haut