Bogola Haba, puisque c’est de lui qu’il s’agit, estime qu’à date, la junte militaire n’est plus en mesure de respecter le chronogramme de 24 mois de transition, conformément à l’accord conclu avec la CEDEAO. Face à un évitable glissement du calendrier, il invite la classe politique à se joindre au CNRD pour définir un nouveau chronogramme.
Si des acteurs politiques du pays continuent de redouter un glissement du chronogramme de la transition, le coordinateur du Front national pour la défense de la transition reste convaincu que le chronogramme de deux ans ne sera pas respecté.
‘’Nous constatons que nos amis de l’ANAD ne sont pas à jour par rapport à l’évolution réelle de la transition et des préoccupations actuelles des guinéens. Par rapport au glissement de la date du 1er janvier 2025, chaque acteur sérieux doit se mettre automatiquement à jour pour que nous puissions marcher ensemble et voir vers la direction de la réussite de la transition’’, a indiqué Bogola Haba.
Au FNDT, à l’en croire, ‘’après une analyse approfondie de l’évolution de la transition et cela depuis octobre 2023, nous ne sommes plus à ce niveau, car le glissement est déjà consommé par la majorité des guinéens honnêtes et patriotes’’.
Ce soutien du CNRD pense que ‘’la priorité du moment est de mettre les acteurs autour de la table pour une rediscussion du contenu du nouveau chronogramme de la transition qui devra cette fois-ci tenir compte de toutes les dimensions du programme de refondation et de réformes indispensables de la transition dont les dimensions sociales, économiques et politiques’’.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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