Dalein convoqué à la CRIEF dans l’affaire Air Guinée : ‘’C’est une tentative de nuire à ma réputation’’


L’ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo a maille à partir avec la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF). Il est soupçonné d’avoir détourné près de 5 000 000 dollars dans l’affaire relative à la liquidation de la compagnie Air Guinée.

Absent du pays, le président de l’UFDG continue de clamer son innocence, tout en dénonçant des manœuvres de la junte visant à l’éliminer de la course pour le fauteuil présidentiel.

‘’Je m’organise pour rentrer. Bientôt, on va vous annoncer la date de mon retour. Puisque je ne compte pas m’éterniser à l’étranger’’, a-t-il confié mercredi à TV5 Monde, ajoutant que ‘’je n’ai pas fixé la date pour le moment’’.

Récemment, le Premier ministre Bernard Gomou a laissé entendre que Dalein ne fait pas l’objet d’un mandat d’arrêt contre lui et qu’il rentrer au pays s’il le souhaite.

Pour le leader de l ‘UFDG, ‘’lout le monde sait que les accusations  dans l’affaire Air Guinée sont fausses et sans fondement. Dans mon pays  il y a une loi qui a été adoptée par l’Assemblée nationale qui rend le ministère des finances responsable de la privatisation. Il peut associer qui il veut dans cette affaire’’.

A l’époque, explique Cellou Dalein Diallo, ‘’le ministère des finances a mis en place des commissions dans lesquelles n’était présent aucun représentant du ministère des transports. Ces commissions ont procédé à la liquidation de l’entreprise, à l’inventaire des actifs, à leur valorisation et à la négociation avec le repreneur sans aucun cadre des transports ne participe à cette opération’’.

L’affaire Air Guinée est-elle une chasse aux sorcières ? ‘’Ce n’est même pas une chasse aux sorcières. C’est juste une tentative d’élimination, de nuire à ma réputation, à mon honneur que de me rendre responsable de cette transaction, qui non seulement a été approuvée en conseil des ministres’’, répond-il.

Il rappelle que le général Lansana Conté, ‘’président de la République d’alors a pris un décret, le ministère de l’économie et des finances et ses structures compétentes ont mis en œuvre cette décision du conseil des ministres sans même associer le ministère des transports que j’étais’’.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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