Fodé Oussou à Ousmane Gaoual : “Quand quelqu’un se couche, il fait des cauchemars et se voit à la tête de l’UFDG…”


Le samedi 26 août, lors de l’assemblée générale de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Fodé Oussou Fofana n’a pas pris de gants pour répondre au porte-parole du gouvernement qui ambitionne de prendre la tête de la formation politique dirigée par Cellou Dalein Diallo. Le vice-président du parti estime qu’Ousmane Gaoual Diallo est en train de rêver debout. 

“Dans ce pays, c’est Mofa Sory qui nous a créé des problèmes. Je vais vous dire pourquoi ? Parce qu’il a dit que c’est une personne de petite taille qui va remplacer le colonel Mamadi Doumbouya. Moi je ne suis pas concerné, parce que je ne suis pas de petite taille (…). Si les marabouts te disent que tu va être président, ce n’est pas compliqué. Si tu as l’argent, tu crées ton parti. Quand quelqu’un se couche, il fait des cauchemars et se voit à la tête de l’UFDG, ne répondez pas à ce monsieur parce qu’il a rêvé. Tout le monde a le droit de rêver”, répond-il à Ousmane Gaoual sans le citer nommément. 

“Ce qui fait encore mal, ce sont les propos de bassesse : ‘Vous avez vu maintenant, il a fait de Fodé Oussou président par intérim de ce parti. Si vous ne nous levez pas, les peuls ne vont plus diriger ce parti’. Quand un individu est capable d’aller jusqu’à une telle bassesse, ça fait pitié”, déplore Fodé Oussou avant de rappeler que l’UFDG dispose de vice-présidents.

“Les vice-présidents sont placés par ordre de préséance. Quand le président n’est pas là, puisque par c’est ordre de préséance, c’est moi qui viens. Si je ne suis pas là, c’est Kalémodou Yansané après Bano Sow. C’est comme ça que ça fonctionne. Ça ne veut pas dire que le président a donné le parti à un vice-président. Pour nous, notre président aujourd’hui, demain et après-demain, c’est Cellou Dalein”, renseigne-t-il.

A qui veut l’entendre, il dit qu’il “faut être mythomane pour prendre ses rêves pour de la réalité. Il  y a des ministres dans ce pays, vous n’entendrez jamais Mory Condé ou Bill de Sam parler. Quand un ministre se respecte, il reste dans son domaine et s’occupe de son ministère. Si personne ne dit quelque chose, toi tu te lèves, tu considères : ‘Il faut faire un congrès. Je suis légitime, j’ai ceci ou cela’. Moi, je ne parlerai pas de lui parce que je suis vice-président de l’UFDG”.

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info 

00224 621 85 28 75/[email protected] 



Haut