Alors que les rencontres entre les forces vives et les religieux se poursuivent au centre islamique de Donka, les autorités de la transition réactivent les discussions avec les leaders sociopolitiques qui ont pris part au cadre du dialogue. Ce jeudi, à la suite d’une audience avec Bernard Gomou, le président de l’Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (UFDG) s’est dit convaincu qu’il n’y a pas un autre cadre de dialogue dans notre pays.
‘’C’était nécessaire de se retrouver pour faire le point, savoir où nous en sommes, quels sont les points sur lesquels il y a des informations que les membres du gouvernement devraient donner aux autres organisations impliquées dans le cadre du dialogue et réitérer des principes principalement qu’il n’existe qu’un seul cadre de dialogue. Les activités avec les religieux ne concernent que des pourparlers pour permettre à ces formations politiques ou coalitions de venir participer à leur tour au cadre de dialogique qui existe déjà’’, indique l’ancien ministre de la réconciliation nationale.
Selon Bah Oury, la rencontre du jeudi à la primature visait à faire le point que savoir ‘’où nous en sommes dans la déclinaison de la feuille de roue concernant le processus de recensement administratif à vocation état-civil, le pilier sur lequel va s’appuyer l’édification du fichier électoral. Il y a l’autre aspect concernant le recensement général de la population pour nous permettre d’avancer ensemble sans pour autant qu’il n’y ait des confusions ou des informations qui ne sont pas tout à fait partagées’’.
A l’entendre ‘’le Premier ministre a indiqué que quoi qu’il décidera avec les autres formations membres des forces vives de Guinée, les décisions finales se feront de concert avec les paries prenantes au cadre du dialogue qui existe déjà’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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