Ousmane Gaoual Diallo : ‘’les manifestations sont interdites sur les axes qui donnent lieu à beaucoup de violences’’


En séjour dans la capitale française, le ministre Ousmane Gaoual Diallo a confié lundi à nos confrères de RFI que les manifestations de rue ne sont nullement pas interdites sur toute l’étendue du territoire national.

Quand le journaliste Christophe Boisbouvier lui demande si les cas de morts enregistrés dans les manifestations de rue sous le règne du CNRD n’augure pas une mauvaise la suite de la transition et le retour des civils au pouvoir, Ousmane Gaoual Diallo laisse entendre que ‘’le gouvernement déplore systématiquement les violences lorsqu’elles interviennent et entrainent des victimes. Il prend aussi des dispositions pour que les auteurs de ces violences puissent être traqués et traduits devant les juridictions’’.

Le porte-parole du gouvernement affirme que ‘’ceux qui ont été arrêtés et accusés d’assassinat de manifestants sont actuellement en procès devant les tribunaux de Conakry. Car l’usage des armes de guerre est prohibée dans les manifestations. C’est pourquoi, les auteurs de l’utilisation de ces armes de guerre sont arrêtés et traduits devant les juridictions’’.

Pour le ministre Ousmane Gaoual Diallo, contrairement à ce qui se dit, ‘’ce n’est pas l’armée qui intervient dans les manifestations. C’est la police et la gendarmerie. Lorsqu’ils sont débordés et que le contexte le permet, les lois autorisent que l’armée intervienne’’.

En réalité, à l’en croire, ‘’les manifestations ne sont pas interdites sur l’ensemble du territoire national. Elles sont interdites sur une partie du territoire notamment sur les axes qui donnent lieu à beaucoup de violences. Les partis politiques continuent à agir, mener leurs activités en critiquant l’actualité, en échangeant avec leurs membres’’.

Il va plus loin en affirmant qu’il ‘’n’y a pas de menaces de dissolution des partis politiques. Cependant, les partis politiques agissent conformément à la loi. Lorsqu’il y a des violations de la charte des partis politiques, il y a des sanctions qui sont prévues. Si un parti ou une organisation quelconque agit au mépris de la loi, il doit être prêt à supporter les conséquences de ses actions’’.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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