Après la manifestation organisée par le FNDC la semaine dernière, le responsable de communication de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) accuse les autorités de la transition de procéder à des arrestations arbitraires des acteurs politiques et de la société civile. Joachim Baba Millimono assure que la junte militaire au pouvoir n’œuvre pas pour apaiser les tensions.
Le responsable en charge de la communication de l’UFDG met en garde le comité national pour le rassemblement et le développement (CNRD). Il prévient que son camp n’hésitera à battre le pavé si la junte continue d’agir comme bon lui semble.
‘’Ceux qui sabotent la trêve, c’est bien le CNRD. Au moment où le FNDC a annoncé la trêve, quelques heures après le coordinateur national du FNDC se fait arrêter chez lui, tirer de son lit à 1h40. Les heures qui ont suivi, c’est le secrétaire exécutif de l’UFR qui se fait arrêter alors qu’il n’est ni organisateur ni participant à la manifestation. Alors qui sabote la trêve ?’’, s’interroge-t-il.
‘’Est-ce que c’est ceux qui continuent les arrestations à des heures induse en violation de toute procédure ou nous qui appelons à la cessation de ces nombreuses violations ? Je le dis et répète, nous n’hésiterons pas à organiser des manifestations pour se faire entendre. Parce qu’une transition se gère par des concertations, pas par des exclusions’’, souligne avec insistance Joachim Baba Millimono.
Le chargé de communication de l’UFDG persiste et signe que la junte militaire passe par tous les moyens pour exclure une frange importante des acteurs politiques et de société civile dans cette transition.
‘’Pour illustrer la mauvaise foi du CNRD, au moment même où le médiateur de la transition était dans nos murs pour aplanir les divergences, le président de la transition donne des instructions aux membres du gouvernement de procéder à la vulgarisation du chronogramme de la discorde. Quand on veut la paix, on ne profite pas de la présence d’un médiateur pour donner des instructions de nature à continuer à aggraver la crispation’’, conclut-il.
Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info
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