Dans le cadre de ses rencontres avec les coalitions des partis politiques, le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation a échangé ce mardi avec des responsables de l’Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD).
‘’Les échanges ont été assez fructueux en ce sens que nous avons senti une ouverture d’esprit de leur part. Nous avons exprimé les mêmes préoccupations qu’eux’’, se réjouit le secrétaire général de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG).
A entendre Aliou Condé, ‘’dans la compréhension [de la lettre adressée aux partis politiques], au niveau de la classe politique, il y avait des interprétations diverses. Nous avons été mandatés par l’ANAD pour rencontre le ministre et savoir quel est le problème qui est réellement posé’’.
‘’A l’issue des échanges que nous avons eus, il y a eu des éclaircissements. Nous lui avons dit que puisque nous sommes des ambassadeurs de notre coalition, nous allons retourner, transmettre ce que nous avons appris ici. Il s’agit de réfléchir sur le cadre du dialogue qui va être mis en place. Quel est l’objet de ce cadre ? Quelle est la durée de vie de ce cadre ? De quoi il va traiter ? Quel est le problème auquel il va s’adresser pour que la solution soit trouvée?’’, se demande l’émissaire de l’ANAD.
‘’Nous pensons effectivement que c’est une bonne chose que la classe politique et que tous les acteurs de la société puissent se retrouver avec le CNRD pour qu’ensemble, on conjugue le même verbe. Si cela est fait, c’est la Guinée qui gagne’’, estime-t-il avant d’annoncer que ‘’nous reviendrons sous peu avec un document qui va être transmis au ministre pour répondre aux préoccupations exprimées cet après-midi’’.
Toutefois, rassure-t-il, ‘’l’espoir est permis quand on est entre frères et qu’on accepte de se parler. Dès qu’on se parle, on se rend compte qu’on appartient à la même nation et qu’il n’y a de raisons qu’on ne se donne pas la main pour aller de l’avant. A partir du moment où il y a le dialogue, l’essentiel de crises vont disparaitre. Quand on ne se parle pas, chacun aura son interprétation et les conflits vont exister. La solution aux conflits, c’est de s’asseoir autour de la table et se parler’’.
Maintenant, conclut-il, ‘’la décision appartient à tous les partis de notre coalition. Ensemble, nous allons définir, ce qui serait mieux pour le pays’’.
Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info
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