L’assemblée générale de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de ce samedi 19 février s’est déroulée devant une foule nombreuse venue témoigner son soutien à Cellou Dalein Diallo, sommé de libérer sa résidence privée d’ici le 28 février prochain.
Le leader de l’UFDG a invité les militants et sympathisants de sa formation politique se tenir prêts.
‘’On ne sait jamais ce qui va se passer. Nous sommes partisans de la paix, mais il y a des gens qui ne veulent pas la paix. Ce n’est pas en rappelant les avantages et les vertus de la paix qu’on préserve la paix. C’est par la justice, le respect des droits des autres’’, indique Cellou Dalein Diallo.
L’ancien premier ministre rappelle à la junte militaire la nécessité de dialoguer avec l’ensemble des forces vives de la nation. ‘’Il faut qu’on dialogue. S’il y a le dialogue et la concertation, ça contribue à préserver la paix. Mais il y a des choses qu’on peut accepter, mais il y a des choses qu’on ne peut pas accepter, ça doit être clair’’, prévient-il d’un ton ferme.
Pour étayer ses propos, Dalein déclare qu’en 2010, ‘’nous avons gagné les élections. Il y avait tellement de tensions ethniques dans le pays que nous avons décidé d’accepter les faux résultats faisant d’Alpha Condé le président de la République. Nous nous sommes soumis à lui bien qu’il n’avait pas la légitimité, parce que nous voulions la paix’’.
Dalein affirme avoir renoncé à sa victoire de 2020 suite à l’arrivée des putschistes qui ont promis d’organiser des élections libres et transparentes. ‘’Au lieu d’entrer dans des conflits avec ceux qui n’ont pas participé à l’élection, on a abandonné notre victoire. Vu qu’on ira aux élections, on va prouver qu’on a gagné parce qu’on a la confiance des guinéens. Mais si on dit qu’on ne doit pas participer aux élections, ça c’est autre chose’’, estime le président de l’UFDG
‘’Si en 2010, on a accepté. En 2020, on a pratiquement accepté et qu’ils inventent encore des motifs pour dire ‘c’est ceci ou cela’, il faut que nous réagissions. Nous ne voulons pas cela. Nous voulons qu’on aille au dialogue, qu’il y ait l’équité, des élections inclusives libres et transparentes. (…) Mais il ne faut pas qu’on reste là pour sélectionner ceux qui doivent candidater en inventant des choses à leur coller, ce n’est pas possible’’, avertit-il.
Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info
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