Sommé de quitter sa résidence de Dixinn, l’ancien Premier ministre ne reste pas les bras croisés. Cellou Dalein Diallo a adressé un courrier au directeur général du patrimoine bâti public pour mettre les points sur les i.
Le leader de l’UFDG a fait part de son étonnement face à ce qu’il qualifie d’intimidation dont il ne voit nullement la base juridique. Pour Dalein, la lettre qui lui a été adressée par le patrimoine bâti public ignore son droit de propriété sur un domaine qui lui appartenant légalement et porte préjudice à son réputation.
‘’En effet, comme vous le savez, ce terrain m’a été régulièrement cédé par l’Etat suite à un décret pris par le président de la République. Mieux, c’est votre service, le patrimoine bâti public qui a, d’une part, encaissé le chèque de banque N°0288768 du 8 septembre 2005 d’un montant de 406.437.565 GNF représentant la valeur vénale et résiduelle du terrain et du bâtiment (deux chambres et un salon) déterminée par une mission d’expertise et d’évaluation du Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat et d’autre part, délivré la quittance libératoire N°0024843 en date du 2 décembre 2005’’, explique-t-il.
Dalein apprend à Mohamed Doussou Traoré que ‘’ce montant a été payé par la Société Générale de Banques en Guinée qui m’avait accordé un prêt à cet effet’’. Il assure qu’en tant que citoyen respectueux des lois, ‘’’il me parait normal que l’Etat ses biens, que ceux-ci relèvent du domaine public ou privé de l’Etat, dès lors qu’ils sont détenus ou occupées illégalement’’.
Par contre, souligne-t-il, ‘’je ne vois pas sur quelle base juridique le patrimoine bâti public peut contraindre un citoyen à libérer un bien qui n’appartient plus à l’Etat’’.
Selon l’ancien Premier ministre, dans l’affaire le concernant, ‘’nul n’est mieux placé que le directeur du patrimoine bâti public qui a encaissé le chèque de paiement et délivré la quittance pour savoir que le terrain que vous n’intimez de libérer est bien ma propriété dans la mesure où celle-ci m’a été cédée dans le strict respect des règles et des procédures en vigueur au moment de la cession’’.
Tout en demandant au directeur du patrimoine public de reconsidérer sa position, il affirme que le transfert de propriété consécutif à la cette session a été matérialisé par l’établissement d’un titre foncier fonction en son nom par les services compétents du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat.
Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info
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