L’Afrique de l’Ouest est frappée par une série de coups d’Etat. Après le Mali, la Guinée, c’est au tour de l’armée du Burkina Faso de renverser le régime du président Roch Marc Cristian Kaboré. Une situation qui ne laisse pas indifférent Mohamat Saleh Annadif, représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu et Chef du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS).
Interpellé par la radio allemande Deutsche Welle sur les sanctions de la CEDEAO contre la junte militaire malienne, l’émissaire de Antonio Guteress dans la sous-région ouest-africaine a souligné que ‘’les sanctions, vous savez, pour moi, c’est plutôt ce qu’elles font subir au peuple malien qui est vraiment important. Et d’après les contacts que j’ai, les populations commencent à en souffrir’’.
Le diplomate onusien estime qu’il est ‘’temps que les autorités maliennes présentent quelque chose avec la CEDEAO pour qu’on puisse progressivement mettre fin à ces sanctions. Quelles que soient les conditions, elles sont négatives’’.
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Saleh Annadif, à l’issue d’un séjour la semaine dernière à Ouagadougou en compagnie d’une délégation de haut niveau de la Cédéao, se dit rassuré par les premiers pas des autorités de la transition au Burkina Faso.
‘’Nous avons trouvé des gens très à l’écoute, très attentifs. Je leur ai dit, aux autres membres de la délégation : au Burkina, rien ne peut se faire sans les populations burkinabè. Et j’ai la nette impression que les autorités actuelles qui ont fait le coup d’Etat sont très attentives à cela. C’est encourageant’’, assure-t-il.
Il encourage la junte burkinabé à ‘continuer et surtout très rapidement à renouer le dialogue avec la Cédéao pour permettre une sortie de crise le plus rapidement possible. Parce que l’histoire a prouvé que les transitions les plus courtes sont les transitions les plus réussies’’.
Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info
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