Un ex-député lance un avertissement : ‘’Je n’accepterai pas qu’on induise le colonel Doumbouya en erreur’’


Les partis politiques n’ont eu droit qu’à 15 places sur 81 au sein du Conseil national de la transition (CNT). Un nombre que le président du parti Alliance pour le renouveau national (ARENA) juge insuffisant. Sékou Koureissy Condé, qui se porte en défenseur du président de la transition, l’invite à jouer un rôle d’arbitre dans cette phase décisive de l’histoire de notre pays. 

Selon l’ancien ministre de la Sécurité, ‘’les guinéens aiment que les chefs soient induits en erreur. Les guinéens applaudissent les divergences, ils observent les antagonistes et attendent celui qui va gagner. Dans l’histoire des transitions, les membres de la société civile n’ont jamais été à 70 % des législateurs. Ce n’est pas parce qu’on n’est d’accord sur les personnalités désignées. C’est parce que nous entendons déjà des voix discordantes’’.

‘’Je suis de ceux qui pensent que la président Mamadi Doumbouya doit être le général De Gaulle de la Guinée. Il a un arbitrage historique à faire sur des questions précises. Il a pris des décisions que j’ai saluées et applaudies. Je n’accepterai pas que l’on induise en erreur et qu’on lui dise ‘bravo, continuez’. Lorsqu’il y a des divergences, qu’on dise après qu’on n’était pas d’accord’’, assure-t-il

A l’en croire, ‘’si vous entendez l’ANAD dire qu’ils ne sont pas contents, c’est une portion absolument importante de la classe politique guinéenne. Ces divergences sont explicables et justifiées. On ne peut pas composer un Conseil national de transition en excluant [la classe politique]’’.

Toutefois, relativise Sékou Koureissy Condé, ‘’si tout le monde pense qu’on peut s’accommoder à ça, il n’y a pas de problème. La loi en réalité, c’est le consensus’’.

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info

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