Cellou Dalein Diallo, le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) assure que les exactions du régime d’Alpha Condé, son parti n’a jamais répondu par la violence. Dalein, invitant ses militants à continuer d’être fidèles aux idéaux de sa formation politiques, aspire à rassembler les guinéens autour des valeurs démocratiques et de l’Etat de droit.
Dalein assure, « notre adversaire n’est pas une ethnie »
L’ancien Premier ministre assure que l’UFDG n’a jamais été un parti qui surfe sur la fibre ethnique ou et qui prône la violence.
‘’Nous nous sommes toujours battus contre l’arbitraire, la défense de nos droits. On a voulu nous coller l’étiquette d’un parti violent, mais nous n’avons jamais été violents. Nous avons plus tôt été victimes du terrorisme d’Etat. Beaucoup de nos partisans ont été abattus, beaucoup de nos militants ont subi des exactions, des injustices et parfois des humiliations. Mais on n’a jamais voulu répondre par la violence’’, indique Cellou Dalein Diallo.
‘’La commune qui a le plus subi des exactions du régime (Alpha Condé), c’est Ratoma. Mais malgré la tribalisation du débat politique, vous allez voir les familles malinkés qui y vivent. Jamais aucune n’a été agressée, aucun enfant n’a jamais été battu. Parce que dans l’idéologie de l’UFDG, notre adversaire n’est pas une ethnie, un individu, mais les mauvaises pratiques’’, ajoute-t-il.
Aujourd’hui, selon Dalein, ‘’les guinéens, en raison de notre fidélité aux principes de non-violence, de notre attachement reconnu à la paix, à l’unité de la nation, ont fini par réaliser que nous sommes la seule alternative. Mais comme vous le savez, cela suscite de la jalousie et de la haine chez les extrémistes de tous bords. Mais restons fidèles à nos principes et à nos valeurs’’.
‘’La Guinée doit être une famille. Nous sommes motivés par la volonté d’etre le parti qui va réconcilier les guinéens. Chasser la haine et la violence, promouvoir la tolérance, la confiance et la fraternité, c’est notre ambition pour instaurer dans notre pays la démocratie et l’Etat de droit’’.
A ses militants, le dirigeant de l’UFDG demande de ‘’arester fidèles à nos principes et valeurs. On ne veut pas de compromission. On veut qu’il y ait le droit, qu’il soit respecté, que la justice soit respecté, qu’on redonne au peuple de Guinée le choix, la liberté et la souveraineté de choisir ses dirigeants au niveau local, législatif ou présidentiel. Nous battons aussi pour cela. La démocratie, c’est au peuple de choisir, pas à un autre’’.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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