La corporation des médias traverse un sale temps sous le règne du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD). Trois groupes de presse sont désormais privés d’agrément alors que des acteurs politiques forcés à l’exil. Le président Mouvement démocratique libéral (MoDeL) reste convaincu que la junte militaire veut imposer une dictature en Guinée.
A l’occasion de l’assemblée hebdomadaire de son parti politique le week-end passé, Aliou Bah a réaffirmé sa solidarité avec les médias dont les agréments ont été retirés par la junte.
‘’Aujourd’hui, vous travaillez dans des conditions très difficiles. On vous a dit dès le départ que ce qui visait les politiques ne va pas épargner la presse aussi’’, a-t-il rappelé.
Le leader du MoDeL affirme qu’il était désormais de la responsabilité de tous les guinéens, y compris les hommes de médias, de se donner la main pour empêcher l’instauration de toute forme de dictature en Guinée.
‘’C’est pour vous dire que nous sommes tous embarqués dans le même bateau. On n’a pas intérêt à ce qu’il chavire. Nous sommes avant tout des citoyens guinéens avant d’être des journalistes ou des hommes politiques’’, a soutenu Aliou Bah.
‘’Nous devons nous donner la main, nous serrer les coudes pour ne pas qu’un groupe de personnes nous imposent encore une nouvelle dictature dans notre pays. Ce serait risqué pour notre avenir’’, a averti l’opposant à la gestion actuelle de la transition par le CNRD.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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