[dropcap]L[/dropcap]e chef de l’Etat, si ça ne tenait qu’à lui, à sa volonté propre, il n’y aurait eu aucun guinéen en exil ou en prison (…) Il est passé par les épreuves de la vie politique et il sait combien de fois quelqu’un peut souffrir d’une situation d’exil ou de détention’’.
Tels sont les propos du porte-parole du gouvernement, Tibou Kamara, qui s’exprimait le jeudi 6 mai devant la presse.
Amené à réagir, le président de l’Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée a déclaré qu’il ‘’faut prendre cette déclaration aux mots et en tirer les conclusions politiques’’.
Selon Bah Oury, ‘’il faut relancer les mesures permettant la libération des détenus politiques, le retour des exilés et l’interdiction d’utiliser des armes à feu dans le cadre du maintien d’ordre’’.
‘’Il faut qu’il y ait des actes. Gouverner c’est agir. Il ne s’agit pas seulement de faire des déclarations lénifiantes. Cette expression est bien, mais il faut la traduire au concret en prenant des mesures allant dans le sens de l’élargissement des détenus politiques et de la décrispation qu’il faut engager dans le pays surtout dans cette période extrêmement difficile’’, suggère l’ancien exilé politique.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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