[dropcap]L[/dropcap]e président du parti Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (UDRG) dénonce ce qu’il qualifie de laxisme dans la manière dont notre pays est gouverné par Alpha Condé. Bah Oury assure que la condamnation à répétition de l’Etat guinéen à l’étranger ne donne pas une bonne image à la Guinée.
La condamnation de l’Etat guinéen par la Cour d’appel de Paris dans le litige qui l’oppose la société AD Trades n’a pas laissé indifférent l’opposant Bah Oury.
‘’C’est effrayant et très préoccupant la manière dont notre pays est gouverné (…). Lorsqu’on regarde de près la manière dont la gouvernance est faite dans notre pays, on se rend compte que nous subissons beaucoup de plaintes, notamment au niveau des tribunaux internationaux pour non-respect de contrats. Et très souvent, la Guinée se retrouve perdante avec des pénalités extrêmement importantes qui se chiffrent en millions d’euros à payer’’, déplore-t-il.
‘’C’est le cas de la société de sécurité que la présidence a engagée au début du premier mandat de M. Alpha Condé. La Guinée est condamnée à payer un montant extrêmement important par rapport à des services que nos forces de défense et sécurité auraient pu bien assumer dans les conditions requises’’, ajoute-t-il.
L’ancien ministre de la réconciliation nationale se dit préoccupé par le mode de gouvernance de la Guinée par Alpha Condé.
‘’Lorsqu’on voit comment la Guinée a été éliminée du Millénium challenge, là aussi c’est par le non-respect des questions démocratiques et les fondamentaux de l’État de droit qui font perdre à la Guinée des possibilités d’obtenir des subventions pour réduire la pauvreté’’, dénonce Bah Oury.
‘’En ce qui concerne la dette intérieure, beaucoup d’entreprises guinéennes sont aujourd’hui sur le carreau, parce qu’ayant des contrats non honorés par l’État guinéen. Tous ces faits montrent un laxisme dans la gestion de la gouvernance économique du pays et ça crée des préjudices’’, poursuit-il.
‘’La gouvernance économique de la Guinée est très laxiste, désinvolte et ça fait que battre la crédibilité de l’autorité de l’État’’, souligne M. Bah.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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