Le Premier ministre Bah Oury estime que les acteurs politiques qui font l’objet de poursuites devant la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF). Le chef du gouvernement prévient qu’il n’entend pas s’immiscer dans les affaires judiciaires.
A la question de savoir si Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré l’ont contacté, Bah Oury souligne que ‘’mon prédécesseur a fait des démarches et est allé les voir. Des facilitatrices ont été installées pour faciliter le rapprochement entre eux et les autorités de la transition’’.
Il affirme que ‘’les autorités de la transition n’ont jamais ménagé leurs efforts pour amener tous les acteurs à etre autour de la table. Il y a des revendications qui vont au-delà de la question concernant le retour à l’ordre constitutionnel’’.
Sans citer de noms, Bah Oury fait remarquer que ‘’certains sont épinglés par la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF). De par leur propre gestion antérieure en tant que représentants et responsables des autorités à l’époque, la justice leur demande des comptes, ils ne veulent pas répondre à cela. Ça, ce n’est pas une question de l’exécutif. C’est une question purement judiciaire’’.
‘’Imaginez que dans nos pays où on demande à d’anciens responsables de répondre devant la justice pour éclairer leurs responsabilités par rapport à certains faits qui ont été préjudiciables à l’intérêt national, et qu’ils estiment qu’ils doivent bénéficier d’une impunité totale. Ça, c’est contraire à l’esprit de l’Etat de droit’’, martèle-t-il.
Sur le cas Sidya Touré, il assure que ‘’je ne comprends pas pourquoi il s’est éloigné de la Guinée pendant si longtemps. A ma connaissance, il n’y a rien qui l’empêcherait de faire des va-et-vient entre sa résidence abidjanaise et Conakry’’.
Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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