[dropcap]D[/dropcap]es détenus politiques dont Etienne Soropogui, incarcérés à la Maison centrale de Conakry, ont opposé un refus catégorique à toute rencontre avec chef de file de l’opposition. Une décision que comprend Bah Oury, conseiller de Mamadou Sylla en charge de la Consolidation des acquis démocratiques et de la Réconciliation nationale.
Pour le mouvement politique d’Etienne Soropogui, Mamadou Sylla et les membres de son cabinet, en voulant proposer des solutions, ‘’doivent s’assurer qu’eux-mêmes ne constituent pas un problème’’.
Le mouvement « Nos valeurs communes » estime que dans sa ‘’quête obsessionnelle, maladive et maladroite de légitimité, Monsieur Sylla doit comprendre qu’il entretient une confusion dont le seul dessein est d’assouvir des objectifs cyniques au profit et au service d’appétits mercantiles, d’opportunisme malveillant et de cupidité’’.
Selon l’opposant Bah Oury, ‘’c’est leur droit de refuser de rencontrer le chef de file de l’opposition. Le plus important, c’est ce que pense l’écrasante majorité’’.
Le président de l’Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (UDRG) estime qu’il ‘’ne faut pas accorder de l’importance à des attitudes qui ne sont ni constructives ni intéressantes pour ceux qui les font. Ils ne se rendent pas compte que d’autres, qui n’ont pas ce privilège d’être connus, sombrent dans la solitude et sentent abandonnés aujourd’hui’’.
Il réaffirme la volonté du chef de file de l’opposition Mamadou Sylla de continuer à mener des démarches pour obtenir la libération des détenus politiques.
Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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