Bogola Haba estime qu’à l’ANAD et Cie, ‘’nous n’avons que des frustrés’’


Le coordinateur du Front national pour la défense de la constitution (FNDT) estime que les acteurs politiques et de la société civile qui rejettent le cadre de dialogue inclusif et la désignation de de trois facilitatrices sont animés de mauvaise foi. Keamou Bogola Haba dit à qui veut l’entendre que les intérêts des détracteurs de la junte militaire au pouvoir sont touchés par le processus de réfondation de l’Etat. 

‘’Nous avons fait plus de deux ans en train de nous battre pour que le régime d’Alpha Condé parte. L’armée a pris ses responsabilités en tant qu’unité bien organisée. Les militaires ont d’abord la responsabilité première de la transition avant qui que ce soit. Le CNRD peut nous consulter, mais si la transition échoue aujourd’hui, on dira que c’est le colonel Doumbouya. Il ne faut pas qu’on se mette à la place de Doumbouya. Il doit nous inviter, nous consulter, mais nous ne sommes pas responsables de cette transition’’, lance-t-il à l’endroit des détracteurs de la junte.

L’ancien membre de l’Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD) estime qu’aujourd’hui, ‘’nous n’avons que des frustrés parce qu’ils sont touchés par la réfondation. Par rapport à cette affaire, c’est une facilitation pour les consoler. Notre sœur Makalé Traoré est bien du CORED. Les autres dames aussi, on les connait en termes de moralité’’.

‘’Il y a certains qui sont frustrés par la réfondation. Ce n’est pas seulement la CRIEF. Il y a la récupération des biens de l’Etat. Certains ont des litiges avec le club Horoya à qui appartenait sa maison. Le domaine est en litige depuis que Sidya Touré a acquis cette maison. Il y a deux procès dans cette affaire de maison. L’Etat te donne un bien et te le reprend, est-ce qu’il y a un problème ?’’, s’interroge-t-il.

‘’C’est un bien de l’Etat. Pour ça, on ne peut pas s’asseoir pour dire: ‘Je n’ai plus de maison, je ne rentre pas en Guinée’. Je crois qu’il y a de la mauvaise foi’’, fustige le patron du FNDT.

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info 

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