Bogola Haba ne voit pas l’utilité du médiateur de la CEDEAO : ‘’les guinéens se sont suffisamment parlé depuis le 5 septembre’’


Il faut parler obligatoirement au médiateur de la CEDEAO pour lui dire ce qu’il sait déjà. Cependant, il sera aussi utile de vulgariser ce que les citoyens  guinéens ont dit à leurs dirigeants de faire pendant cette periode transitoire.

Pour la première fois dans notre histoire, les guinéens se sont suffisamment parlé et cela depuis le 5 septembre 2021. En 2022 seulement, ils se sont parlé au palais du peuple, au palais des Nations, dans nos communes avec les conseillers nationaux, dans nos quartiers et pays de residence à travers les assises nationales, dans un cadre de concertation avec le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation et le Président de la Transition, puis dans un autre cadre de concertation et de dialogue avec l’ancien Premier ministre.  Tout cela semblait être insuffisant pour tout dire.

Certains ont tellement voulu parler qu’ils ont fait appel à un médiateur de la CEDEAO pour lui parler davantage des problèmes de la Guinée pour que celui-ci les trouve une solution miracle en leur faveur et en défaveur de l’intérêt général.

La bataille pour aller parler au médiateur est tellement farouche et rude entre acteurs qui veulent parler à la CEDEAO que chacun juge son importance politique ou social auprès du médiateur par la durée de parole que l’équipe du médiateur  de la CEDEAO lui accorde.

Pendant ce temps, les guinéens ordinaires qui ont déjá parlé sans constraintes et sans parti pris ont reussi à faire faire par nos réligieux et leurs équipes un grand et important document sur les assises nationales. Ce document de plusieurs pages est maintenant disponible pour sa vulgarisation en Guinée et à l’international.

Par conséquent, nous encourageons tous les défenseurs de la transition engagées sur le front des réformes et la médiation CEDEAO à s’approprier ce document comme la voix de ceux qui n’arrivent pas ou qui s’abtiennent de parler en public ou devant un médiateur international.

Ainsi, en attendant le rapport final des nouvelles consultations et assises engagées cette fois par la CEDEAO pour davantage se parler, l’heure est à la vulgarisation et l’implementation des recommandations des assises nationales.

#FNDT, Mon devoir, ma patrie.

Keamou Bogola Haba
Coordinateur National du FNDT



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