[dropcap]L[/dropcap]es autorités burkinabés ont procédé, le vendredi 29 novembre, à l’arrestation du président de l’ONG Urgences panafricanistes Stellio Gilles Robert Capo Chichi alias Kemi Seba, alors qu’il se rendait à Bobo Dioulasso pour une manifestation contre ce qu’il qualifie de néocolonialisme français. Elie Kamano estime que l’arrestation de ce dernier ne fera que renforcer le combat qu’il menè depuis des années en Afrique.
Alors qu’il se rendait dans la ville de Bobo Dioulasso pour une mobilisation contre le néocolonialisme français, Kemi Seba a été interpellé par les autorités burkinabé. Une arrestation contre laquelle s’insurge le reggaeman Elie Kamano.
‘’Comme toute guerre, le néocolonialisme ne peut prospérer dans nos Etats qu’en ayant des complices au plus haut niveau de la sphère politique africaine et au sein d’une catégorie de jeunes que j’appelle nègres de maison, à qui les nouveaux colons confient le soin d’empêcher l’Afrique de prendre son envol politique, économique et culturel’’, dénonce Elie Kamano.
‘’C’est sur la terre de Thomas Sankara où j’ai participé à deux reprises au FILEP (Festival International de la liberté d’expression) qu’on arrête mon cher frère et ami Kemi Seba pour participation à une manifestation contre le néocolonialisme. Je je suis sûr qu’il sera expulsé aujourd’hui par ces valets de la France’’, ajoute-t-il.
L’ancien reggaeman guinéen assure que l’interpellation de cet activiste n’empêchera en rien le combat contre le néocolonialisme. ‘’Cela ne fera que requinquer cette consciente jeunesse qui souhaite que l’Afrique soit traitée comme un continent égal aux autres et non comme un dépotoir ou vit des sous hommes’’, indique M. Kamano avant d’appeler les autorités du Burkina Faso à libérer Kemi Seba.
‘’Il n’est pas utile d’arrêter Kemi Seba sur une terre qui prétend donner la parole à toute la jeunesse Africaine. Libérez le frère’’, exige Elie Kamano.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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