Charles Wright à propos de Kassory et Cie : ‘’On ne peut pas dire que leur procès n’est pas en train de se passer’’


‘’Je ne suis pas la justice. On ne peut parler de refondation en faisant les mêmes erreurs que le passé. On ne peut pas dire instrumentalisation de la justice et qu’on revienne faire la même chose. Ce n’est pas possible’’. Ces propos sont du ministre de la justice et de droits de l’homme qui a été amené à commenter la détention de Kassory Fofana et Cie.

Pour Charles Wright, ‘’on a passé à la mise en place de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) dont la compétence des attributions est très simple. Il s’agit de s’occuper de la répression des infractions économiques et financières dont le montant est égal ou supérieur à 1 milliard de francs guinéens. A l’époque, j’étais procureur général près la cour d’appel de Conakry.’’.

Le ministre de la justice rappelle que ‘’Kassory et Cie ont dit haut et fort qu’ils ont besoin d’un procès juste et équitable. C’est tout ce qu’on demande à l’Etat guinéen. C’est leur droit d’avoir un procès juste et équitable. Mais ce qu’on ne vous dit pas, ce sont les procédures judiciaires (…). On ne peut pas dire que leur procès n’est pas en train de se passer. Non !’’

A la question de savoir pourquoi ils ne peuvent être libérés et placés sous contrôle judiciaires, Charles Wright répond que ‘’c’est une question qui releve exclusivement de la décision judiciaire. Le garde des sceaux, ministre de la justice tient à l’indépendance de la justice. Nous faisons de cela notre créneau. Il va de soi que nous veillons à ce que les droits des personnes poursuivies soient respectés’’.

C’est pourquoi, souligne-t-il, ‘’quand ils tombent malades, c’est l’Etat qui prend en charge tous les frais médicaux. Mais par rapport à la décision, on ne peut pas vouloir d’une chose et son contraire’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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