[dropcap]L[/dropcap]e responsable des stratégies et planification du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), Sékou Koundouno, a réagi au coup d’Etat qui a renversé dimanche le régime d’Alpha Condé.
Il rappelé que le FNDC, mis en place le 3 avril 2019, a mobilisé des guinéens d’ici et d’ailleurs à travers des marches pacifiques mais aussi des stratégies de plaidoyers et de lobbyings pour dissuader Alpha Condé de briguer un 3e mandat.
‘’Au prix des vies de centaines de personnes et d’autres qui sont handicapées à vie, il a adopté une Constitution qui lui a permis de briguer un 3e mandat’’, déplore-t-il, invité lundi de TV5 Monde, précisant depuis Paris que ‘’l’Etat guinéen était pris en otage par un groupe de guinéens qui ne croyaient aux valeurs de démocratie et de bonne gouvernance’’.
Le putsch du 5 septembre, selon lui, ‘’c’est le parachèvement de la lutte amorcée par le FNDC depuis le 3 avril 2019. Nous avons pris acte du coup d’Etat. Toutes les commissions techniques du FNDC sont en train de travailler pour donner notre vision et nos perspectives afin que nous puissions avoir un Etat démocratique et prospère’’.
Il affirme que la position du FNDC, depuis le début de la lutte, ne souffre d’aucune ambiguïté. ‘’Elle est claire et catégorique. Nous nous opposons à toute confiscation du pouvoir. On était opposés au 3e mandat d’Alpha Condé’’, réitère le lieutenant d’Abdourahmane Sano.
Il soutient que ‘’le FNDC avait appelé à un sursaut de toutes les forces patriotiques afin que nous puissions nous débarrasser du despote Alpha Condé. Si cela est fait ainsi, ce n’est pas le souhait du FNDC, nous ne pouvons que prendre acte et se concentrer sur l’essentiel en travaillant avec les nouveaux acteurs pour que l’alternance démocratique se fasse’’.
Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info
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