[dropcap]L[/dropcap]a Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union africaine (UA) ont condamné le putsch militaire intervenu le dimanche 5 septembre. L’ancien ministre de la réconciliation nationale reproche à ces organisations de n’avoir rien fait quand Alpha Condé a décidé de doter la Guinée d’une nouvelle Constitution pour se maintenir au pouvoir.
Bah Oury accuse la CEDEAO et l’UA d’avoir croisé les bras et laissé pourrir la situation en Guinée.
‘’Ces deux organisations ont fait preuve de passivité par rapport au putsch qui a été organisé par Alpha Condé de manière institutionnelle pour violer les dispositions d’intangibilité de la Constitution de 2010’’, martèle-t-il au micro de la chaine Evasion TV.
Il indique au Comité national pour le redressement et le développement que ‘’la Constitution doit être refaite et adoptée par voie référendaire pour ne pas commettre les erreurs du passé. Le système électoral doit également être revu de fond en comble pour permettre un recensement exhaustif du corps électoral guinéen’’.
La chute d’Alpha Condé est, d’après Bah Oury, une ‘’ultime chance qui est offerte à la Guinée pour trouver une sortie de crise et durable pour le pays tout entier. Nous n’avons pas le droit de rater cette occasion’’.
Il exhorte les uns et les autres à ‘’faire preuve de responsabilité, de savoir ce qu’il faut pour ne pas plonger le pays dans une situation plus compliquée’’.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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