[dropcap]A[/dropcap]ccusé d’avoir violé l’état d’urgence en laissant son motel ouvert, Sorel Bangoura, fédéral de l’UFDG à Matam, a été mis aux arrêts vendredi. Cellou Dalein Diallo, estime que le pouvoir d’Alpha Condé est plus que jamais déterminé à traquer les cadres de son parti.
Le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée continue de dénoncer ce qu’il considère comme un acharnement du pouvoir contre son parti politique.
‘’Le harcèlement judiciaire des cadres de l’UFDG et de l’ANAD ne faiblit pas. Bien au contraire. Après l’annulation, ce matin, par Alpha Condé de la semi-liberté surveillée accordée à Abdoulaye Bah, c’est au tour du Secrétaire Fédéral de l’UFDG de Matam, Soriba Sorel Bangoura, arrêté depuis vendredi dernier, d’être déféré et déposé à la maison centrale’’, regrette Cellou Dalein Diallo.
‘’Il rejoint ainsi Kéamou Bogola Haba, Etienne Soropogui, Oumar Sylla alias Fonikè Menguè, Ismaël Condé, Mamady Onivogui, l’Imam Elhadj Abdoulaye Bah et 85 autres détenus politiques’’, ajoute-t-il.
Selon lui, ‘’cette chasse aux cadres de l’UFDG et de l’ANAD, par l’intermédiaire d’une justice instrumentalisée, procède de la seule volonté d’Alpha Condé de sanctionner l’ANAD qui lui a infligé une cinglante défaite dans les urnes le 18 octobre dernier’’.
Le camp de Cellou Dalein Diallo exige la libération des cadres de son parti et de tous les autres détenus politiques.
‘’L’UFDG et l’ANAD exigent leur libération immédiate et sans condition et se réservent le droit d’user de tous les moyens légaux, y compris les manifestations dans les rues et sur les places publiques, pour obtenir cette libération’’, assure-t-il.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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