[dropcap]A[/dropcap]près l’auto-proclamation de sa victoire à la présidentielle du 18 octobre, le leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) a menacé d’appeler ses militants de descendre dans la rue pour ‘’s’opposer à un hold-up électoral’’.
Plus de 5 mois après la confirmation de la victoire d’Alpha Condé à ce scrutin, l’option d’organiser des manifestations de rue n’est pas envisagée par Cellou Dalein Diallo. Interrogé mercredi dans « On refait le monde », l’ancien Premier ministre a déclaré que le moment n’est pas propice.
‘’Nous sommes dans un contexte particulier. Il y a la pandémie de coronavirus. Nous avons estimé qu’il n’est pas décent de lancer un mot d’ordre de manifestation actuellement, même si le pouvoir va toujours interdire en s’appuyant sur la maladie’’, estime le principal challenger d’Alpha Condé.
‘’Nous ne voulons pas être en conflit avec la population et qu’on dise qu’on ne tient pas en compte de la santé de la population (…). On n’est pas tout à fait chaud compte tenu aussi de la misère qui prévaut aujourd’hui dans le pays. Moi-même, je ne suis pas disposé à lancer un mot d’ordre pour demander aux gens de sortir dans ce contexte particulièrement difficile surtout avec la deuxième vague de cette pandémie qui est extrêmement sévère’’, rajoute Dalein.
L’ancien Premier ministre assure que ‘’le moment n’est pas indiqué pour demander aux gens de sortir’’.
Il rappelle que ‘’plus de 200 personnes qui ont été tuées [dans les manifs]. C’est un aspect qui peut entrer en ligne de compte. Puisqu’on n’a pas de recours contre Alpha Condé et sa milice armée dans la force de défense et de sécurité qui se livre au massacre’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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