Porté à la tête du Conseil national de la transition, l’activiste de la société civile entend donner le meilleur de lui-même pour réussir sa mission. Dans son discours livré samedi lors de sa prise de fonction, Dr Dansa Kourouma a appelé à la collaboration de tous les guinéens pour que le renouveau entamé le 5 septembre soit une réalité.
Le président du Conseil national de la transition rappelle qu’au cours de la décennie 2011-2021, ‘’le peuple de Guinée a vécu des moments douloureux, parce que des milliers de personnes ont perdu la vie, d’autres leur liberté, d’autres encore leurs biens, assistant impuissants à leur destruction’’.
Comme si cela ne pouvait suffire, selon Dansa Kourouma, ‘’la pandémie de Covid-19 s’est abattue sur nous endeuillant de nombreuses familles. Mais on a, jusqu’ici, surmonté toutes les épreuves, les unes après les autres avec abnégation, persévérance et courage’’.
‘’C’est une autre occasion solennelle de m’incliner pieusement devant la mémoire des victimes, toutes les victimes tombées dans la marche de notre pays pour sa dignité et la démocratie’’, mentionne-t-il dans son discours.
Le président du CNT n’a pas manqué de souligner que ‘’tous les guinéens, toutes les guinéennes surtout, même dans la division et l’incertitude ont travaillé sans relâche avec l’espoir de bâtir une croissance plus forte, capable de féconder une économie émergente’’, ajoutant que ‘’l’espoir et aussi les promesses mirobolantes ont fait accepte la situation délétère qui s’est peu à peu installée, freinant la réalisation de opportunités exceptionnelles dont la République de Guinée est providentiellement dotée par Dieu’’.
‘’Le 5 septembre, dès l’aurore, des éclats de coups feu annoncent une aube de mutation profonde, elle-même annonciatrice de la volonté de réparer ce qui est brisé, de rénover ce qui est usé, de faire valoir ces opportunités exceptionnelles, pour notre avenir, que recèlent nos immenses richesses naturelles et nos incommensurables potentialités. Le 5 septembre a donné la preuve que notre unique adversaire demeure la peur, la peur du changement. Cette date doit nous enseigner que le danger qui nous guette est l’immobilisme, la résignation et l’inaction’’, fait-il remarquer à ses compatriotes.
Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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