Des opposants détenus en prison : Sidya Touré se dit ‘’choqué par l’attitude du gouvernement’’


[dropcap]L[/dropcap]e président de l’Union des forces républicaines (UFR) déplore la détention prolongée d’opposants au régime d’Alpha Condé à la Maison centrale de Conakry. Sidya Touré estime que les autorités guinéennes n’ont pas le droit de détenir arbitrairement ces leaders d’opinions en prison.

Des opposants au troisième mandat d’Alpha Condé croupissent en prison depuis des mois. Une situation qui ne laisse pas indifférent l’ancien Haut représentant du chef de l’Etat.

‘’Je suis extrêmement choqué par l’attitude du gouvernement guinéen par rapport à cette affaire. On ne peut pas arrêter des gens sur une base si légère’’, martèle Sidya Touré sur FIM.

Il affirme que les conditions de détention sont ‘’extrêmement déplorables. Ces opposants ne sont pas n’importe qui. Ce sont des hauts fonctionnaires du pays, des députés, d’anciens commissaires de la Ceni et autres’’.

L’ancien Premier ministre indique que les autorités guinéennes n’ont pas le droit de continuer à détenir ces leaders d’opinions en prison.

‘’Vous n’avez pas le droit. Vous ne devez pas avoir la possibilité de faire cela dans un pays sans que la justice n’intervienne à quel que niveau que ce soit si ce n’est pour accompagner simplement ce que le président de la République a dit’’, dénonce M. Touré.

Récemment à Genève, Michelle Bachelet, haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme s’est dit préoccupée la situation des détenus politique.

Au pouvoir d’Alpha Condé, elle a indiqué que ‘’l’arrestation et la détention de membres de l’opposition et d’activistes de la société civile sous de fausses accusations d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État, dans le contexte des élections présidentielles de l’année dernière, sapent gravement les fondements de la gouvernance démocratique’’.

L’ONU, par sa voix, a invité le régime de Conakry à ‘’libérer toutes les personnes détenues pour avoir exercé leurs droits à la liberté d’expression, de réunion pacifique et de participation, et à garantir des procès équitables aux personnes accusées d’infractions pénales’’.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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