Le leader du mouvement Nos Valeurs communes, membre des Forces vives de Guinée (FVG), salue l’implication des religieux qui a abouti au report de la manifestation du 20 mars. Etienne Soropogui prévient que la reprise des protestations de rue n’est pas exclue si les lignes ne bougent pas pour sortir le pays de la crise.
Ce membre des Forces vives de Guinée se félicite du consensus ayant abouti au report des manifestations du 20 mars à de la demande des religieux.
‘’Les religieux nous ont demandé de leur faire confiance, de privilégier les discussions, de faire en sorte qu’au lieu d’aller dans la rue pour manifester, de leur faire confiance pour que nous puissions discuter et négocier avec les autorités de la transition. Nous avons décidé de nous mettre de ce côté en ce moment’’, justifie Etienne Soropogui,
‘’Nous n’allons pas prendre la responsabilité de remettre en cause l’autorité des religieux. Nous sommes en train de travailler pour ne pas que les gens pensent que nous sommes des va-t-en-guerre. Il y a un moment pour faire la guerre et un moment pour travailer afin que le pays puisse sortir de cette situation’’, ajoute-t-il.
L’ancien commissaire électoral prévient que ‘’si nous nous rendons compte qu’il n’est plus nécessaire de continuer de discuter avec les autorités et que nous perdons notre temps, nous prendrons nos responsabilités pour faire ce que nous pensons être juste pour notre pays’’.
Le leader du mouvement nos Valeurs communes note que ‘’les religieux nous ont rassurés. Nous avons eu des discussions franches avec eux. A ce stade, nous sommes obligés d’engager des discussions. Ainsi, si nous décidons de descendre dans la rue, les religieux ne viendront pas nous dire que nous sommes en train de mal faire’’.
Il assure que les préalables posés par les Forces vives de Guinée sont toujours d’actualité avant le début des discussions autour la table des négociations.
‘’Ces questions feront parties de ce qu’on appelle préalables. Il y a deux phases de discussions. Il y a des questions qui sont considérées comme des préalables, notamment le retour des leaders qui sont à l’extérieur du pays, la question des prisonniers Foniké et autres du FNDC, la question liée à nos contrôles judiciaires et beaucoup d’autres’’, énumère M. Soropogui.
Il précise que pour le cas des anciens dignitaires du régime d’Alpha Condé, ‘’ce que nous avons demandé pour le cas des responsables du RPG, c’est fait qu’ils soient jugés, que la procédure les concernant soit accélérée’’.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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