La facilitatrice salue l’implication des religieux pour le retour des Forces vives de Guinée au cadre dialogue permanent. Dr Makalé Traoré assure que les facilitatrices sont prêtes à collaborer avec toutes les personnes pouvant favoriser le rassemblement de toutes les parties autour de la table de dialogue.
Dr Makalé Traoré assure que les facilitatrices n’ont pas cessé de mener les efforts nécessaires pour ramener les Forces vives de Guinée dans le cadre de dialogue.
‘’Sans le dialogue, on ne peut arriver à rien. La politique de la chaise vide ne rend pas service aux hommes politiques. S’il n’y avait pas de volonté de faire venir les autres, on n’aurait pas écrit six fois. Nous continuons à parler avec eux. Notre rôle est de tout faire pour rapprocher les deux parties’’, indique-t-elle dans Mirador.
‘’L’arrivée des religieux est une intervention normale dans le processus. Ne les séparez pas du processus global de mettre les uns et les autres ensemble. Nous avons dit pendant le cadre du dialogue, il faut que nous apprenions à régler nos différends par le dialogue’’, rappelle Dr Traoré.
Toutefois, prévient la facilitatrice, ‘’le cadre de dialogue est unique, mais il peut avoir plusieurs étapes. Je pense que si le dialogue est rouvert, ça sera une deuxième étape du dialogue. Mais le cadre qui est mis en place est permanent, mais il peut accueillir d’autres étapes’’.
‘’Le Premier ministre, comme il l’a dit aux forces vives, est nommé par décret. Il est à la tête d’un cadre de dialogue mis en place par décret. Il ne peut pas sortir de là et créer un autre cadre de dialogue. Cela ne fait pas partie de ses prérogatives. Jusqu’à nouvel ordre, il coordonne le cadre de dialogue mis en place par le président de la transition. S’il faut un autre cadre, il faut d’autres dispositifs juridiques’’, ajoute Dr Makalé Traoré.
Elle soutient que ‘’nous ne sommes pas contre qu’il y ait une revue de l’ossature des personnes qui peuvent chapeauter le dialogue. Les religieux constituent une référence. Ils peuvent être là avec les facilitatrices et pourquoi pas d’autres facilitateurs désignés par les acteurs d’en face. Ce qu’il faut éviter, c’est l’exclusion’’.
‘’Il faut qu’on ait un esprit de rassembleurs et que les religieux soient là comme une garantie de l’ensemble. Mais on peut tout à fait revoir la composition pour permettre aux uns et aux autres de se retrouver, mais dans ce cadre-là’’, conclut-elle.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
00224 621 77 38 52/[email protected]