Les partis politiques et les organisations de la société civile réunis au sein des forces vives se sont retirés des négociations avec le gouvernement sous la houlettes des leaders religieux. Le président du Bloc Libéral (BL) estime qu’ils doivent être cohérents dans leur lutte et revenir autour de la table de négociations.
‘’Nous sommes en train de construire aujourd’hui un Etat de droit. Qui dit Etat de droit dit l’exercice des cours et tribunaux quand il s’agit de dire le droit. Combien de fois a-t-on dénoncé l’interfèrence du pouvoir d’Alpha Condé dans le judiciaire ? Le mea-culpa a été fait après le 5 septembre. Est-ce qu’on veut aujourd’hui demander au CNRD de s’immiscer dans des affaires judiciaires parce qu’on doit défendre un individu ?’’, s’interroge-t-il.
A en croire Faya Millimono, ‘’nous sommes d’accord avec nos amis quand ils disent de donner la preuve des accusations à l’endroit des acteurs politiques. C’est ce que nous exigeons aussi de la justice. Parce que quand on accuse, il faut donner les preuves. On peut aussi exiger de la justice de diligenter les procédures et de respecter la présomption d’innoncence. Mais venir dire : ‘Parce que j’ai été cité dans une affaire, il fait qu’on abandonne toutes les procédures’, cela est irresponsable’’.
‘’Nos amis doivent descendre sur terre et essayer de suivre la procédure en acceptant de venir autour de la table pour discuter des questions politiques. Nous pouvons nous joindre à eux pour exiger certaines choses. C’est au moment où on dit que des lignes ont commencé à bouger qu’on apprend subitement qu’ils ont quitté la table de négociations. C’est très difficile’’, fustige le président du BL.
Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info
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