Avec une basse ,une batterie ,un clavier et des percussions ,Angélique KIDJO a fait bougé le public de l’édition 2025 du festival des musiques urbaines d’Anoumabo .Elle s’est appuyée aussi sur un lecteur de séquences ou séquenceur pour programmer des voix féminines. Distributrice automatique d’énergie ,elle a poussé son public a réagir à chaque titre interprété. Vêtue d’une robe un peu moulante jusqu’à la taille ,la béninoise a beaucoup dansé avec ses mini bottes noires de femmes. Le public a savouré des titres comme wé wé, agolo, we are one et wombo lombo . En interprétant malaika de Miriam Makeba, Angélique Kidjo a respecté l’allure mélodique et harmonique qui valorise sa voix. Par contre pour Pata pata c’était plus accéléré sans être dénaturé. Un hommage à la chanteuse sud africaine exécuté avec respect. Une considération humaine et professionnelle qu’Angélique KIDJO a affiché quand elle a invité sur scène la vedette ivoirienne Roseline Layo pour interpréter ensemble la chanson ,on sera là .Roseline Layo a aussi retrouvé sur scène celle qu’elle appelle chère mère, pour une jam session sur la chanson Mama Africa.Si des personnes moins jeunes attendaient avec impatience la chanteuse du Benin, force est de reconnaitre qu’elle s’est produite devant de nombreux jeunes qui ont répondu a ses appels qui ont ponctué le show. Un concert qui illustre parfaitement ses 5 grammy awards et autres distinctions obtenues sur la scène internationale
ALIOUNE DIOP
