PAR IBRAHIMA DIA
Non signataire du nouveau pacte social, l’ASAS dit avoir été écartée des discussions et exige d’être rétablie dans ses droits. Elle réclame notamment une amélioration significative des conditions de travail, à travers l’habillage de divers corps professionnels, une revalorisation salariale généralisée, ainsi que l’octroi d’indemnités de logement aux agents des collectivités territoriales.
Parmi les autres points de revendication figurent le paiement intégral du fonds de motivation destiné aux contractuels des établissements publics de santé, une demande récurrente du secteur. L’organisation syndicale réclame aussi le relèvement de l’âge de la retraite à 65 ans et la création d’ordres professionnels pour les sage-femmes et les infirmiers.
Sur le plan législatif, l’ASAS presse le gouvernement de faire aboutir deux projets de loi en souffrance : l’instauration de la couverture sanitaire universelle obligatoire et le cadre juridique de la médecine traditionnelle.
L’Alliance appelle également à la régularisation des contractuels, à l’octroi de bourses de formation continue, ainsi qu’à la mise en œuvre de projets d’habitat social pour les travailleurs du secteur. Elle insiste sur l’attribution effective de parcelles aux coopératives des agents de santé, un engagement toujours non honoré.
Les syndicalistes demandent l’opérationnalisation de la mobilité professionnelle, l’application de la fonction publique locale, ainsi que l’adoption des décrets d’application du Code pastoral. Autant de mesures jugées indispensables à la modernisation du système de santé.