[dropcap]L[/dropcap]a transition guinéenne, entamée après la chute du régime d’Alpha Condé le 5 dimanche, débouchera à terme sur l’organisation d’élections libres, crédibles et transparentes. Interrogé dans les Grandes gueules sur question de savoir s’il est intéressé par la présidence de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), l’ex-ministre Khalifa Gassama Diaby s’est montré ferme et catégorique sur sa position.
‘’Pour la présidence de la CENI, il faut que les choses soient très claires. Je n’ai aucune intention d’être le mouton de sacrifice. Je ne suis pas intéressé par la CENI. Ce n’en veux pas’’, tranche-t-il d’un ton ferme.
Pour l’ancien ministre de la Citoyenneté et l’unité nationale, la Guinée ‘’n’est pas un pays sérieux. Je le dis très clairement. C’est un pays où on vous met dans des situations où ceux qui vous mettent en position, quand vous montez sur l’arbre, pendant que vous montez, on coupe l’arbre’’.
Gassama Diaby estime qu’il est temps d’apprendre à être ‘’sérieux dans ce pays’’.
Il laisse entendre que la CENI n’est pas indépendante que par son nom, assurant que l’organisation de gestion des élections n’a pas une ‘’capacité structurelle suffisante, encore moins suffisamment d’hommes à l’intérieur. Elle a en son sein des acteurs politiques avec des opinions différentes’’.
Pour la présidence de la CENI, coupe-t-il court d’un ton ferme, ‘’peut-être que quelqu’un d’autre va prendre le poste, mais moi, ça ne m’intéresse pas’’.
Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info
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