GESTION PUBLIQUE : THIERNO ALASSANE SALL EVOQUE DES CONSEQUENCES DRAMATIQUES


Le président du parti République des Valeurs (RV) a tenu mardi 22 avril 2025 , une conférence de presse pour se prononcer sur l’actualité au Sénégal, abordant notamment les questions économiques et sociales.Selon lui ,la situation économique du Sénégal est alarmante du Sénégal malgré la compétence supposée des équipes qui dirigent le pays.
« Ceux qui sont censés être parmi les meilleurs experts financiers du pays ont posé des actes aux conséquences dramatiques »,a déclaré Thierno Alassane Sall .Il a  déploré Thierno Alassane Sall la mauvaise gestion qui a entraîné une baisse de la note du Sénégal, des taux d’emprunt insoutenables, une fuite des investisseurs et un ralentissement presque total de l’économie ».
Concernant le  secteur de la pêche , il a évoqué le cas de Saint-Louis ou  la brèche a coûté la vie à près de 40 personnes en un an, sans réaction gouvernementale notable. « Alors que la Mauritanie investit dans des pirogues modernes et financées par l’État, les pêcheurs sénégalais doivent se contenter de moyens artisanaux, dans un contexte d’abandon progressif des aides telles que les moteurs subventionnés », dit-il. 
Thierno Alassane Sall évoque aussi « la crise des entreprises du bâtiment et du secteur des carrières, une baisse drastique du chiffre d’affaires des cimenteries (25 %), chute des importations de fer, licenciements massifs dans le secteur privé comme public ».
Autre sujet abordé : la vague de licenciements. « Plus de 20 800 travailleurs ont perdu leur emploi, souvent sans appels d’offres transparents pour les remplacer. On licencie en masse sans explication claire ni procédure transparente », dénonce l’ancien ministre. Dans l’enseignement aussi, les dysfonctionnements sont criants. « À l’université de Dakar, l’année 2023 n’a même pas démarré correctement », regrette-t-il, pointant les retards accumulés et le recrutement opaque d’enseignants.
Sur le cout de la vie , l’honorable député  s’est aussi indigné de l’augmentation du coût de la vie. Le prix du transport de marchandises, par exemple, est plus élevé au Sénégal qu’au Mali ou au Burkina Faso, malgré une baisse mondiale des prix du pétrole de plus de 20 %, dit-il.  Selon lui, cette situation est due aux taxes excessives que le gouvernement refuse d’ajuster. « L’essence, le riz, l’électricité devraient coûter beaucoup moins cher aujourd’hui » , a t-il souligné 
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