À l’occasion de la Journée mondiale de la santé célébrée ce 7 avril 2025, sous le thème « Une bonne santé à la naissance pour un avenir plein d’espoir », le ministère de la Santé et de l’Action sociale, à travers la Direction de la santé de la mère et de l’enfant (DSME), a dressé un bilan encourageant des avancées réalisées dans la lutte contre la mortalité maternelle, néonatale et infantile au Sénégal.
Dans une déclaration à la presse, la DSME souligne que la situation sanitaire du pays, bien que toujours préoccupante, connaît un tournant décisif grâce à des efforts constants et des mesures stratégiques.
Des résultats tangibles sur le terrain
Entre 2010 et 2023, le ratio de mortalité maternelle est passé de 396 à 153 décès pour 100 000 naissances vivantes, marquant une baisse significative. La mortalité néonatale, elle, a chuté de 38 à 23 décès pour 1 000 naissances vivantes entre 1997 et 2023. Quant à la mortalité infanto-juvénile, elle est passée de 139 ‰ à 40 ‰ durant la même période.
Des initiatives structurantes saluées
Selon la DSME, ces avancées sont le fruit d’actes forts posés par les autorités sanitaires, parmi lesquels :
• La décentralisation de la formation des agents de santé, assurant une meilleure répartition des compétences à travers les régions ;
• Le renforcement des ressources humaines, notamment par le recrutement dans la Fonction publique et la contractualisation de plus de 2 000 professionnels de santé (sages-femmes d’État, infirmiers, médecins) ;
• L’amélioration de l’accès aux produits et intrants essentiels pour la santé maternelle et infantile, même dans les zones les plus reculées ;
• La promotion de la couverture sanitaire universelle, avec la gratuité de la césarienne et des soins pour les enfants de moins de cinq ans.
Ces efforts témoignent de l’engagement du Sénégal à garantir un avenir plus sain aux mères, aux nouveau-nés et aux enfants, en alignement avec les objectifs de développement durable.